Votre case préférée.

Scénario : Yves SENTE
Dessin : André JUILLARD
Répondre
Avatar du membre
archibald
Modérateur
Modérateur
Messages : 7935
Enregistré le : 30 août 2010, 08:37

Votre case préférée.

Message par archibald »

Image
Drôle de choix me direz vous peut être…
:?:
Si je l’ai choisie, c’est parce que cette case représente un énorme point d’interrogation…
Olrik, fou de rage et de désespoir invoque le ciel (l’enfer) un peu à la manière d’Harpagon dans l’avare :
« Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ! On m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent ? Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? »
Olrik a perdu à la fois son employeur et ses sbires qui viennent de se faire arrêter.
Ses ressources viennent de se tarir et ses complices qui représentaient pour lui une possibilité de s’échapper sont sous les verrous.
Il ne se sent plus maitre de son destin.
Ses lamentations sont pitoyables et malgré tout risibles avec ces deux propositions sans rapport entre elles :
"Qui va me payer !? Et qui va me faire évader dans ce cas !? "
D’où mon interrogation :
Et si j’avais mal lu et mal interprété cet album ?
Si, en fait, il s’agissait d’une comédie à la manière de celles de Shakespeare ? J’avoue que je ne connais que très peu son œuvre.
Mais je suis vraiment tenter de renommer (et je crois que je l’ai fait !) cette course au trésor futile , qui au final n’apporte rien à personne, du titre d’une comédie Shakespearienne : Beaucoup de bruit pour rien.
Cette vignette qui me semblait au départ relativement anodine, se révèle un des cases les plus expressives de cet album :
Le haut relativement mobile, donne une idée de la rage et du désespoir d’Olrik alors que le bas, complètement statique , représente l’impuissance dans laquelle il se trouve.
Olrik ne pouvant pas se retourner contre Philip ou Francis qui n’ont pas fait grand-chose contre lui dans cet opus se retourne contre une hypothétique entité céleste dans une sorte de folie mystique.
Well then, Legitimate Edgar, I must have your land.
Répondre

Retourner vers « Le testament de William S. (25/11/ 2016) »