La Marque Jacobs
Re: La Marque Jacobs
S'ils sont perdants, ils risquent de devenir plus tâtillons sur les "autorisations"... et d'éplucher bien plus drastiquement les demandes
Enfin, qui vivra verra et advienne que pourra
Re: La Marque Jacobs
D’après ce que j’ai compris , je crois que la question n’est pas si cet album est un plagiat ou non ( Dargaud n’a protesté que la couverture ) . La question est plutôt si la publication des personnages B&M&O ( qui sont la propriété de Dargaud ) sur la couverture est ligitime . Je suis d’accord avec toi que , dans cette histoire “biopic”, il faut montrer nos héros . Sinon l’histoire n’a aucun sens . Mais on peut se poser des questions sur le coté évocatrice des personnages sur la couverture (Mouchart et Rivière ne les ont pas utilisé sur la couve de La Damnation d'EPJ , pour ne cité que cet ouvrage) . Et , se poser des questions sur la ligitimité de certains images sur la couverture , c’est ce que Dargaud a fait . Dargaud n’a pas voulu interdire la publication de l’album .Thark a écrit : ...il est absolument IMPOSSIBLE de raconter la vie personnelle ET professionnelle d'un artiste oeuvrant dans le VISUEL (qu'il soit peintre, caricaturiste, illustrateur ou auteur de BD) sans qu'apparaissent de façon fragmentaire mais évocatrice quelques-unes de ses créations ! ...
...En aucun cas, on ne peut parler de plagiat !...
Attention , je ne suis pas l’avocat de Dargaud . Mais je ne fais pas parti non plus du club pour qui Dargaud est l’ennemi . Je comprends que l’éditeur essaie de sécuriser ses droits .
- freric
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Re: La Marque Jacobs
Je vous ferais des scans bientôt.
On peut y lire que si la biographie sort chez Delcourt, c'est parce que Rodolphe ne voulait pas que son scénario soit passé au crible des gardiens du temple de la fondation.
- delaroche
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Re: La Marque Jacobs
Dans "les aventures d'Hergé" de Bocquet Fromental et Stanislas, on voit UNE seule vignette représentant Tintin (un extrait des soviets) autant dire rien, et pourtant c'est une magnifique biographie dessinée comme quoi je pense qu'on peut se passer de représenter l'œuvre pour se concentrer sur l'homme.Thark a écrit : ...il est absolument IMPOSSIBLE de raconter la vie personnelle ET professionnelle d'un artiste oeuvrant dans le VISUEL (qu'il soit peintre, caricaturiste, illustrateur ou auteur de BD) sans qu'apparaissent de façon fragmentaire mais évocatrice quelques-unes de ses créations ! ...
...En aucun cas, on ne peut parler de plagiat !...
Et sinon pour faire un commentaire sur La Marque Jacobs et sans me faire non plus un défenseur de Dargaud, je trouve que les emprunts à B&M sur la couverture n'étaient pas forcément très heureux.
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Re: La Marque Jacobs
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Re: La Marque Jacobs
En effet, merci.Hudson a écrit :Intéressant, merci
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Re: La Marque Jacobs
Une rue autour de la Bourse ? (Toujours pas plus de 30 et pourquoi cette enseigne Tintin?)
Bon de toute façon, on dirait la scène où Jacques Van Melkebeke présente Hergé à Edgar Jacobs, mais c'était en 1941. Et il n'y avait pas de journal Tintin à l'époque... Apparemment au Théâtre 32, Galerie du roi. http://www.bellier.org/adresses.htm
Quelqu'un sait quelle rue représente cette illustration?
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Re: La Marque Jacobs
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Re: La Marque Jacobs
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Re: La Marque Jacobs
http://www.frankl1.net/article-tintin-a ... 24893.html
On voit l'entrée du Théâtre des Galeries ici :
http://tintinophile.xooit.fr/t1993-Tint ... t-bleu.htm
Le tram 30 a disparu entre 1952 et 1958. En 1952, il allait du Treurenberg, passait par les boulevards jusqu'à la Porte de Namur, descendait la chaussée d'Ixelles, puis par la place Flagey, avenue Buyl, square Marie-Josée et enfin Boitsfort. Le réseau des Tramways bruxellois atteint son apogée en 1952.
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Re: La Marque Jacobs
Oui, ça ressemble au quartier de la Bourse. J'avais la même impression. Peut-être le dessinateur aime-t-il le Falstaff ?mokenamoke a écrit :On dirait qu'on se trouve dans la rue Henri Maus (à côté de la Bourse) et qu'on voit dans le fond le début de la rue Jules van Praet.
Re: La Marque Jacobs
une jolie chronique sur "La Marque Jacobs", dans les pages Culture du site de la RTBF :
http://www.rtbf.be/culture/article/deta ... id=7869036
On y trouve aussi des liens AUDIO avec des extraits d'interviews des auteurs :
- Rodolphe parle de son scénario
- Louis Alloing parle de son dessin
- Alloing et Bruxelles
Parmi les illustrations de l'article, il y a entre autres une planche avec deux beaux décors, l'un du quartier des Sablons (Bruxelles), l'autre étant situé à Louvain :
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Re: La Marque Jacobs
Possible, mais alors il devrait savoir que le théâtre des Galeries ne se trouve pas à côté du Falstaff.rigolissimo a écrit :Oui, ça ressemble au quartier de la Bourse. J'avais la même impression. Peut-être le dessinateur aime-t-il le Falstaff ?mokenamoke a écrit :On dirait qu'on se trouve dans la rue Henri Maus (à côté de la Bourse) et qu'on voit dans le fond le début de la rue Jules van Praet.
Re: La Marque Jacobs
"Selon les auteurs, l'objectif de cet ouvrage était de livrer aux fans de Blake et Mortimer une biographie de Jacobs qui ne soit pas "un pavé rébarbatif". L'entreprise est réussie, mais seulement partiellement: on retrouve l'essentiel des étapes de la vie du créateur de Blake et Mortimer, ponctuée de nombreuses références visuelles aux photos existant de lui et ses proches. Cependant, l'ensemble manque un peu d'ambition en terme de graphisme (une ligne claire assez "basique") et de narration. De plus, les auteurs passent parfois trop rapidement sur certains évènements, notamment sur la fin de vie de Jacobs, expédiée en quelques pages à peine si on compare à la période de son enfance et de son adolescence, plus fouillées. C'est d'autant plus regrettable que, dans l'interview des auteurs en fin d'ouvrage, on sent que ces derniers ont un véritable attachement pour l'homme qu'était Jacobs: à la question du journaliste "Vous l'admirez ?", Rodolphe répond tout de go: "Je l'aime !" Quel dommage que cette sincérité ne soit pas davantage perceptible dans les pages de cette biographie, qui a, malgré tout, le mérite combler un manque à côté de tous les travaux consacrés à Hergé. Les fans préféreront peut-être par contre, relire "Un Opéra de papier"..."
Bref, c'est plutôt une occasion manquée, même si on a vu bien pire.
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Re: La Marque Jacobs
Ancien dessinateur publicitaire, j'ai eu la chance de côtoyer Jacobs dans les années 1950. De là, je connais assez bien sa trajectoire publicitaire et j'ai relevé dans ce bouquin pas mal d'erreur ou d'inexactitudes sur le travail qu'il effectuait réellement. Un petit exemple parmi d’autres : s'il a bien fait un peu de retouche photographique, ce n'était pas sur des portraits, mais sur des articles de catalogue - meubles, jouets, ustensiles ménagers - pour palier le manque de qualité de l’impression.
Il y aurait bien d’autres erreurs à détailler, mais passons, il est inutile d’en remettre une couche. Sauf sur le dessin qui s’avère assez médiocre (voyez les mains des protagonistes)...
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Re: La Marque Jacobs
Re: La Marque Jacobs
Je fais partie de ceux qui ont défendu bec et ongles l'intérêt, la légitimité éditoriale et la sincérité de ce "biopic fragmentaire", mais ce que tu dis correspond quand même à l'impression que m'ont donnés les extraits que j'ai pu lire. Visuellement, la couleur donne heureusement une "assise" supplémentaire aux planches d'Alloing, mais je continue à penser que même s'il est de bonne facture, son dessin manque de... chair et d'expressivité, de souplesse, d'intensité. Et c'est d'autant plus dommage que le fait d'avoir opté pour une narration découpée en petits épisodes (révélateurs, certes, mais très courts !), - exactement comme dans "Les Aventures d'Hergé" de Stanislas, Bocquet & Fromental - ne permet déjà pas de se sentir totalement impliqués émotionnellement, en tant que lecteurs.Mitsugoro a écrit :Bon ! J'ai eu la chance de pouvoir lire "La marque Jacobs" dans le cadre de mon boulot ! (.../...) L'entreprise est réussie, mais seulement partiellement: (.../...) l'ensemble manque un peu d'ambition en terme de graphisme (une ligne claire assez "basique") et de narration.
Nous qui, sur le forum par exemple, sommes vraiment fans et pour la plupart plutôt "spécialistes" du parcours pro ET perso d'EPJ, ça nous parle forcément, même si ça reste frustrant... car on connait le reste, pour 'combler les vides'...
Mais est-ce que l'album est suffisamment percutant et évocateur pour les 'non-connaisseurs' d'EPJ et est-ce qu'il leur donnera envie de mieux découvrir le génie qui se cache derrière les VRAIS (!!! ) Blake & Mortimer ? Mystère et... "bulle" de gomme !
Du coup, malgré tes réserves, Mitsug', j'ai très très hâte d'avoir enfin l'album entre les mains !
Re: La Marque Jacobs
Ben, dans cette case, il s'agit donc de Jacques Van Melkebeke, présentant Jacobs à Hergé... Graphiquement, je n'y vois pas d'allusion directe à Guinea Pigmokenamoke a écrit :Sur la case avec le tram 30 et la présentation avec Hergé, le type au milieu on dirait Guinea Pig . . . je me demande si c'est voulu ou non.
Par contre Alloing a certainement joué avec le "clair-obscur" pour donner un peu plus de mystère à la silhouette "ténébreuse" de Van Melkebeke. Comme s'il traduisait dans son dessin le titre d'un fameux livre : "A l'ombre de la ligne claire"... Un bouquin passionnant qui évoque le rôle important mais caché, souterrain, un peu fantômatique, que ce personnage controversé a joué incontestablement dans la vie et surtout dans l'oeuvre de ces deux monstres sacrés de la BD... Melkebeke, l'Homme de l'Ombre (comme dans ce dessin)... qui a pourtant accédé à la "lumière" et à la postérité en prêtant ses traits à Mortimer ! Quelle ironie du destin !