Le Mystère de la Grande Pyramide -2- La Chambre d’Horus

couverture le mystere de la grande pyramide centaurclub

Description de l’ album

Scénariste : E. P. Jacobs

dessinateur : E. P. Jacobs

Résumé de l’ album : Grand classique de l’aventure artistique du maître Jacobs, Le Mystère de la Grande Pyramide est l’album de la fascination occidentale pour l’égyptologie et le plus proche du style de la « ligne claire » dont le créateur de Blake et Mortimer n’a jamais voulu être prisonnier.

Deuxième aventure de la série scénarisée et dessinée et quatrième et cinquième volume lors de la publication en albums, elle fait son apparition, de manière hebdomadaire dans Le Journal Tintin le 23 mars 1950 jusqu’au 28 mai 1952. Les 2 albums sont publiés respectivement en 1954 et 1955 aux Éditions du Lombard, puis réédités dans un format plus grand en 1986 et 1987 aux Éditions Blake et Mortimer.

Le Mystère de la Grande Pyramide a été traduit dans plus d’une demi-douzaine de langues et a été adapté en feuilleton radiophonique et en dessin animé en 1997 par les studios Ellipse et Cactus Animations.

Best of indémodable d’aventures policières, d’archéologie (fameux hobby du professeur mortimer !), assaisonné d’une pointe de fantastique, ce chef d’oeuvre jacobsien nous plonge dans l’époque la plus troublée de l’Egypte antique à l’époque où le pharaon Akhenaton avait instauré le culte monothéiste d’Aton, le dieu soleil, avant le retour de bâton et la reprise du pouvoir par les grands prêtres de l’Egypte polythéiste et millénaire.

Voici donc les aventures de Philip Mortimer, invité par le directeur du musée égyptien du Caire, qui est mis sur la piste de la chambre secrète d’Horus dans la Grande Pyramide de Khéops. Sur son chemin, il doit affronter un réseau de trafiquants d’antiquités dirigé par l’infâme colonel Olrik et fait donc appel à son ami le capitaine Francis Blake de l’I.S. Il croisera par ailleurs un homme hors du temps, extraordinaire, le Cheik Abdel Razek. Par Horus, demeure !

Tome 2 : La Chambre d’Horus

Mortimer revoit l’excentrique Docteur Grossgrabenstein et le cheik Abdel Razek qui lui donne un talisman destiné à le protéger en cas d’attaque. Dès la nuit suivante, il le brandit face à un cobra criminellement introduit dans sa chambre. Il crie, selon les instructions du Cheik : « Par Horus demeure ! », neutralisant ainsi le mortel reptile.

Quand le Dr Grossgrabenstein se croit en danger, Mortimer le retrouve chez lui, pour mieux découvrir que le savant n’est autre qu’Olrik, camouflé sous un épais postiche. Le vrai Grossgrabenstein est retenu prisonnier chez lui, comme désormais Mortimer et Nasir, qui vient d’être enlevé. Mais le commissaire Kamal et ses forces arrivent et se lancent à l’assaut de la villa. Olrik parvient à fuir et Mortimer et Nasir sont délivrés par Blake, déguisé sous la défroque d’Abbas, un modeste égyptien travaillant dans le mastaba du docteur.

Blake s’était senti suivi lors de son trajet vers l’Egypte. Au moment où un bandit tentait de l’assassiner lors d’une escale à l’aéroport d’Athènes, il portait heureusement un gilet pare-balles et pouvait ainsi enquêter discrètement une fois au Caire.

Blake et Mortimer suivent alors Olrik jusqu’au mastaba de Grossgrabenstein où ils trouvent le chemin qu’ont construit pour le malfrat international des ouvriers complices sur le chantier. Affrontant l’inconnu et le danger, ils parviennent à la chambre d’Horus.

Averti par Nasir, le cheik Abdel Razek se rend par un passage secret également à la chambre d’Horus. Il neutralise Olrik, qui organisait le vol du trésor, et le rend amnésique avant de l’envoyer dans le désert brûlant. Il révèle à Blake et Mortimer qu’il est le dernier prêtre d’Aton. Il le descendant de Paatenemheb, premier gardien de la Chambre d’Horus lorsqu’il avait fallu cacher le trésor d’Aton après la mort d’Akhénaton et le retour du culte polythéiste.

Après ces spectaculaires révélations, il efface la mémoire récente de nos deux amis qui, sortis de la Grande Pyramide, réalisent qu’ils ne souviennent pas des dernières heures. Mortimer, intrigué, voit à son doigt une bague que lui a confié le cheik. Ce dernier, du haut de l’édifice, les voit s’éloigner, en compagnie de Kamal et de Nasir, du grandiose plateau de Giza.

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