Description de l’ album
Scénariste : Yves SENTE
dessinateur : André JUILLARD
Résumé de l’ album :
Le Testament de William S.
Fin Aout 1958 le nouveau premier secrétaire de l’ambassade d’Allemagne, alors qu’il était un peu éméché, se fait attaquer par une bande de Teddys boys qui lui dérobent son portefeuille et son chapeau. Sir Isaac Hayward leader du London County Concil, qui craint une tentative de déstabilisation des autorités britanniques, convoque l’inspecteur-chef Kendall de Scotland Yard et le capitaine Francis Blake du MI5 pour enquêter sur cette affaire primordiale.
Le soir même, Blake et Mortimer se rendent au Royal Albert Hall pour assister à la première du Marchand de Venise au Royal Albert Hall. Ils sont été invités à cette représentation par Sarah Summertown, qui est la présidente de la «William Shakespeare Defenders Society».
Au cours de la réception qui suit la représentation, un malaise se fait sentir lorsque Lord Auchentoshan présente le comte Walter d’Oxford à ses amis Sarah Summertown, sa fille Élisabeth McKenzie, Nastasia, Francis et Philip. En effet, le compte d’Oxford est le chef de file des « oxfordiens », groupe opposé aux idées de la «William Shakespeare Defenders Society», qui défend l’idée que Shakespeare n’aurait pas pu écrire les ouvrages qui luis son attribués.
Le même soir, à Venise, un paquebot, à la suite d’une panne, entre en collision avec le palais du Marquis Stefano da Spiri. Le choc déclenche un mécanisme qui va provoquer l’ouverture d’une chambre secrète qui contient un manuscrit , accompagné d’une lettre, posé sur un lutrin ainsi qu’ une étrange vitrine en verre, fermée à clef, renfermant un mannequin.
Voici de que dit la lettre:
La Marquis da Spiri, suivant le conseil d’un de ses invités, décide de faire parvenir le document à Sarah Summertown. Dans la nuit, le marquis empêche un mystérieux cambrioleur masqué de voler le manuscrit, avant qu’il l’expédie. Suite à cette tentative le marquis fait une copie du document qu’il décide d’envoyer à une de ses connaissances des renseignements britanniques, le capitaine Francis Blake…
Bien lui en prend, car le président des « Oxfordiens », le comte d’Oxford a été averti de l’existence du manuscrit. Il décide de s’offrir les services d’ Olrik pour le récupérer. Bien que celui-ci soit emprisonné à Wandsworth à la suite de l’épisode du Sanctuaire du Gondwana, il est à la tête d’un réseau d’hommes de main.
En effet peu de temps après, Sharkey et Freddy, les deux complices d’ Olrik, dérobent le document que da Spiri avait confié à son majordome pour qu’il le remette à Sarah Summertown.
Quelle est donc l’importance de ce document ?
Sarah Summertown, handicapée à la suite d’une attaque des Teddys boys et réfugiée au 99 Bis, l’explique à Blake et Mortimer.
Fin aout 1858, deux sociétés s’affrontent farouchement sur le sujet de la paternité des œuvres de Shakespeare, Les Stratfordiens et les Oxfordiens, allant même parfois jusqu’au duel. Lord Lupus Sandfield ayant perdu des amis dans ces combats ridicule, décide de calmer le jeu. Il fait la promesse de donner une somme de cent mille livres à la société qui découvrira une preuve de sa théorie. Cette offre sera valable 100 ans à compter de la date de la signature du pacte.
Si aucune des deux sociétés n’a réussi dans ce délai, la somme reviendra aux héritiers de Lord Sandfield.
Le délai expirant dans trois jours, il est facile de comprendre que l’enjeu n’est plus que seulement intellectuel. Le notaire de l’actuel Lord Sandfield confirme que l’offre tient toujours. Son héritier actuel, malgré ses problèmes financiers, tient à respecter la volonté de son ancêtre.
Reconstituer l’ensemble du manuscrit semble donc décisif pour établir la paternité des œuvres de Shakespeare et empocher le pactole.
Sarah Summertown ne fait pas confiance à la probité intellectuelle de ces adversaires Oxfordiens. Elle craint qu’ils ne détruisent ce manuscrit s’il leur est défavorable. Malheureusement elle est handicapée par sa cheville blessée et ne peut se déplacer. Ce sera donc sa fille, Elizabeth McKenzie, assistée du Professeur Mortimer qui va partir à la chasse au trésor.
Cette quête va les conduire tour à tour à Stratford-upon-Avon, la ville natale de Shakespeare, à Venise, et à Vérone. Les indices à réunir sont sous la forme de trois clés dont une seule finalement donnera l’accès à la vitrine en verre où se trouve le reste du manuscrit.
c’est à qui arrivera le plus vite car évidement Olrik à lâcher ses sbires , Sharkey et Freddy, qui n’hésitent pas à utiliser les coups bas et qui se déplacent sans les mêmes problèmes qu’Elizabeth et Philip.
Mais Miss McKenzie et le professeur Mortimer ont un atout dans leur poche : Le capitaine Blake .
Comme souvent Francis Blake est un travailleur de l’ombre . pendant que le professeur Mortimer assiste Elizabeth McKenzie , lui et ses hommes enquêtent sur les attaques des Teddys Boys. Mais cela ne l’empêche pas de répondre aux sollicitations du professeur.
C’est également lui qui permettra à ses amis de rentrer à Londres avec le manuscrit et à le remettre dans les temps. Malheureusement celui ci est déclaré irrecevable.
Au final, cette aventure aura permis de révéler le coté malhonnête de certains des protagonistes et de les envoyer en prison rejoindre Olrik, tout en exposant une hypothèse sur la vie de Shakespeare.
Laissons le dernier mot au professeur Mortimer:
Le Testament de William S. est la dix-huitième aventure de Blake et Mortimer. Le scénario est signé Yves Sente, les dessins, André Juillard. La colorisation est réalisée par Madeleine de Mille.
La première édition de ce vingt-quatrième album aux éditions Blake et Mortimer, date du 25 novembre 2016.
Cette histoire a fait l’objet d’une prépublication dans le quotidien belge « Le Soir », à partir de 6 juin 2016.
D’autres personnes sont créditées dans l’album : Marie Aumont pour le lettrage des planches 1 à 30 et Eric Montésinos pour les planches 31 à 62, Philippe Ghielmetti pour la maquette.
Pour fêter les 70 ans de la série, les auteurs ont chois de construire leur histoire autour de William Shakespeare, 2016 étant la date du quatre centième anniversaire de sa mort, le 23 avril 1616.
Ce récit a pour trame de fond la controverse sur la paternité des œuvres du grand dramaturge anglais.
