Le bâton de Plutarque

couverture baton de plutarque centaurclub

Description de l’ album

Scénariste : Yves Sente

dessinateur : André Juillard

Résumé de l’ album :

Chez les Spartiates , la scytale, également connue sous le nom de bâton de Plutarque, était un bâton de bois utilisé pour lire ou écrire une dépêche chiffrée.

Le Bâton de Plutarque

Au printemps 1944, Blake est Squadron leader à bord de The Intrepid, un porte-avion britannique. L’alerte vient d’être donnée, les renseignements viennent d’apprendre qu’une attaque suicide va être lancée sur le parlement. Les premiers rapports provenant des radars côtiers laissent supposer qu’il s’agit d’un avion d’un nouveau genre. Blake obtient l’autorisation de décoller avec un prototype encore jamais testé au combat : le Golden Rocket.
Il arrive juste à temps pour contrer l’attaque de l’avion allemand, un Horten 229, un prototype également. Mais la victoire semble être acquise pour l’appareil allemand. Le Golden Rocket est touché, mais Blake va réussir à l’emporter en dirigeant son avion sur le Horten  juste avant de s’éjecter en parachute. Il est récupéré par le Major Benson qui à assister au combat depuis le Westminster Bridge. Le Major Benson, le prend sous son aile et, devinant sans doute une future recrue ses services secrets auxquels il appartient, l’amène au Cabinet of War, où il se rendait pour déposer un rapport. Il confie le capitaine au bon soin  du lieutenant Harvey Clarke pour faire une visite des lieux, pendant que lui même s’entretient avec l’amiral Gray, à qui il fait part de son intention d’embaucher le capitaine Blake, pour remplacer le capitaine Steelwell , victime collatérale du combat aérien qui vient de se produire.

Un peu plus tard le Major Benson lui propose de loger  chez lui, au 99 bis Park Lane. Les deux hommes vont apprendre à se découvrir, après avoir savouré un délicieux Lancashire Hotpot préparé par Mrs Benson.

Dans le but de poursuivre la formation du capitaine Blake, Benson, le fait revenir le lendemain au Cabinet of War. Les événements permettent à  Blake fait preuve de ses capacités.

Un code Urgence avertit le Cabinet of War de l’attaque imminente d’un chalutier par un U Boat.  Blake a appris de la  bouche  du commandant Hamilton à bord du porte-avion « The Intrepid» que ce chalutier transporte un nouveau type de Sonar. Il organise une  opération de sauvetage, tout en laissant croire aux allemands que leur code de cryptage n’a pas  été décrypté. Impressionnés par les talents dont il fait preuve, l’amiral Gray et le Major Benson, décide de lui confier une mission secrète, celle dont le capitaine Steelwell était en charge Pour les deux hommes il ne fait nul doute qu’une troisième guerre mondiale aura lieu, après la défaite annoncée de l’Allemagne nazie. Les services secrets ont appris que l’empire Jaune dirigés par Basam Damdu, se constituait un arsenal militaire impressionnant et  qu’il se préparait à attaquer l’Occident. L’amiral Gray a réussi à «arracher des fonds exceptionnels pour la construction de deux usines» où sont développés de nouvelles armes et de  nouveaux avions. Il demande officiellement  au capitaine Blake de remplacer le Capitaine Steelwell avec pour mission de collaborer avec les ingénieurs de ces usines en vue d’assurer la formation des futurs pilotes

Mais sa première mission consiste à assister un ingénieur  pour mettre en place un système de leurres de son invention,  destinés à détourner les forces allemandes de la Manche où va se dérouler le débarquement des forces Alliées.

Blake ayant accepté, sa formation commence dés le lendemain. Benson, son ordonnance, le lieutenant Clarke,  et Blake se rendent en voiture dans la région de Lake district, où se trouve une des usines ultra secrètes, Scaw-fell (Scawfell dans le secret de l’Espadon).
Laissant son ordonnance dans le petit hameau qui en protège l’entrée, l’amiral Gray conduit Blake dans une vallée dissimulée par des nuages artificiels pour lui faire rencontrer l’ingénieur avec qui il devra collaborer.  Francis découvre avec une grande joie que  cette ingénieur est Philip Mortimer avec qui il s’est lié d’amitié en Inde (voir les sarcophages du 6e Continent).

Avant de rejoindre Newport pour accomplir leur première mission commune, la voiture de l’amiral  Gray conduite par le Lieutenant Clarke, va emmener nos amis dans le centre de décryptage du MI6, Bletchley Park, où le professeur Mortimer dispose d’une hutte,  la « n° 4 bis », pour y mener à bien ses travaux. Bletchley Park est le principal site de  décryptage du Royaume uni. Sont rassemblé là des spécialistes de tous genres  pour casser les codes des messages ennemis. Philip explique à Francis que leur mission est d’un autre type; elle consiste à faire passer à l’ennemi une information erronée.
Arrivés dans la hutte du professeur, celui-ci ne peut s’empêcher de montrer à son ami les plans de son arme révolutionnaire : l’Espadon. Blake se rend compte que quelqu’un les espionne. Il se rue hors de la hutte mais ne parvient pas à capturer l’espion.

C’est au cours du diner que Blake et Mortimer font la connaissance d’un homme prétentieux et suffisant, le colonel Olrik, spécialiste des langues slaves, dont même le majors Benson ne peut préciser la nationalité.
Bletchley Park  utilise les compétences de tous, sans tenir compte de leur nationalité. Nos amis rencontrent également Zhang Hasso, un transfuge de l’Empire jaune.
A l’issue de cette soirée, en entant dans sa hutte, le professeur se rend compte que quelqu’un est venu fouiller dans ses affaires.

Blake et Mortimer quitte Bletchley Park  le lendemain, sans avoir pu élucider cette affaire. Ils rejoignent Gibraltar pour accomplir leur mission, nom de code « Opération Narval ». A l’aide de balises conçues par le professeur, Blake et Mortimer font faire croire aux allemands qu’un débarquement va avoir lieu en Méditerranée.

Après avoir immergés les balises, Blake et Mortimer rejoigne la base anglaise du rocher de Gibraltar pour les contrôler à distance.  Ils  sont accueillis par sergent Duffelton qui les conduit  au responsable de la base, le colonel Longreach. Blake lui remet une mallette que lui avait confiée le Major Benson. A l’intérieur, parmi les documents officiels, figure un colis pour son subordonné, le lieutenant Brandon Clarke, en provenance de son frère jumeau de Harvey Clarke.

Ayant rejoint le point de contrôle, Blake et Mortimer  activent les balises. Mortimer remarque que quelqu’un communique depuis le rocher avec un bateau naviguant au large de Gibraltar, à l‘aide de signaux lumineux. Le succès de l’opération Narval risque d’être compromis.

Le sergent Duffleton réussit à faire cesser les signaux. Reste  à trouver la personne qui les émettait. Francis Blake,  démontre une fois de plus qu’il est fait pour les services secrets, et démaque les  agissements des frères jumeaux qui utilisaient la méthode du Bâton de Plutarque pour communiquer entre eux.

Se voyant pris, Brandon Clarke se suicide. Son frère Harvey tue accidentellement le Major Benson, avant de se faire liquider par Olrik.

Ce n’est pas, à vraiment dire, un « happy end ». Harvey Clarke a laissé une balise qui permettra aux forces de Basam Damdu de localiser la base secrète de Scawfell. Olrik rejoint l’empire jaune en emmenant avec lui Hasso. Le gouvernement du Royaume Uni ne fait rien pour empêcher la troisième guerre mondiale.

Par contre, la veuve du Major Benson  propose un étage au capitaine Blake pour « un loyer correspondant à ses moyens » dans son immeuble du 99 bis Park Lane.

Le Bâton de Plutarque est la dix-septième aventure de la série Blake et Mortimer,  scénarisée par Yves Sente et dessinée par André Juillard. La colorisation est réalisée par Madeleine de Mille.

Cette aventure est une préquelle du  Secret de l’Espadon, la première aventure de Blake et Mortimer

La première édition de ce vingt-troisième album aux éditions Blake et Mortimer,  date du 5 décembre 2014.

L’aventure fait l’objet d’une  prépublication dans le quotidien belge  le Soir  qui débute le 14 avril 2014.

D’autres personnes sont créditées dans l’album : Étienne Schréder  pour l’encrage des décors, Bruno Tatti pour les couleurs de la couverture et  Marie Aumont pour le lettrage.

Les auteurs ont eu l’inspiration de ce scénario  après avoir visité le Churchill Museum and Cabinet War Rooms à Londres.

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